vendredi 5 décembre 2014

Atelier d'écriture

Quelques textes offerts par les élèves de 6eme ou de 4eme, écrits lors de l'atelier d'écriture.

Souvenirs.....



Je me souviens de ma toute première maîtresse
Je me souviens des fous rires entre amis
Je me souviens de mes amis d’ici et d’ailleurs
Je me souviens des moments de rires,
D’angoisse, de tristesse et de sourires,
Je me souviens de tous les visages qui ne sont plus ici
Je me souviens de tous mes professeurs
Je me souviens de ma classe de neige
Mais surtout je me souviens de toutes mes années de bonheur

 Laura 6ème 2015
 

Portrait chinois 


Si j’étais une habitation, je serais un manoir hanté pour faire peur à tout le monde.
Si j’étais un ustensile de cuisine, je serais une passoire qui laisserait tout tomber car je serais une passoire méchante.
Si j’étais une période de l’histoire, je serais l’Antiquité pour vivre comme Astérix et Obélix.
Si j’étais un végétal, je serais une fraise bien rouge gorgée de sucre et de soleil.
Si j’étais un animal, je serais un singe qui fait des blagues à tout le monde.
Si j’étais une couleur, je serais le jaune, lumineuse et attirante.
Si j’étais une qualité, je serais la résistance pour ne jamais me briser.
Si j’étais une utopie, je serais un monde sur des nuages plein de licornes.
Si j’étais une légende, je serais celle du roi Arthur.

2015 A, élève de 4ème



ALLÉGORIES
 
Elle court partout, elle fait des bonds. C’est une petite fille aux cheveux longs. Croisez son chemin et vous verrez bien. Elle rit et ne dit rien. Vous voulez lui poser une question ? Elle vous regarde, l’air interrogateur. Elle est légère, elle rit, et elle s’en va sans rien dire … Voyez comme elle se sent bien dans sa peau, elle est légère comme un oiseau. Cette petite fille en haillons n’a même pas de poupée de chiffons. Elle profite de la vie, de la nature. Parfois, on la voit respirer l’air pur. Et quand je la vois, elle rit, rit et rit encore … et elle s’envole.
Quand elle ne rit pas, elle marche toute seule, elle observe particulièrement les personnes tristes. S’approche, elle met la main sur votre épaule. Elle est là, souriante, resplendissante. Elle vous regarde au fond des yeux. Tout-à-coup, vous allez mieux, elle se laisse facilement apprivoiser et vous chantez, riez, jouez ensemble.
LA JOIE , une élève de 6ème, juin 2015


C’est une femme ronde qui depuis sa retraite cuisine avec passion. Ses cheveux sont gris, remontés en chignon. Elle est toujours près des fourneaux. Elle appelle les passants qui, alléchés par l’odeur, accourent. Elle leur sert alors un bon nombre de crêpes.
LA GOURMANDISE 
A. 6ème, juin 2015

La peine est là, au fond de sa cage
Les gens rentrent par la porte vitrée. Ils sont émerveillés par ce grand bâtiment. Ils passent devant les cages. Ah ! Ici la joie, la folie, la fatigue. Etrange, tout le monde est là, entassé devant cette minuscule cage. Dedans, un petit bout de vie, mais surtout un bout de peine. Il est maigre, petit et surtout jeune. On a de la peine pour lui, ce petit être mal aimé, tout beige et tout penaud. Il paraît minuscule dans sa cage si petite, dans ce grand refuge. Il aime pourtant manger, courir, jouer. Mais il ne respire ni la santé ni la joie. Il semble si triste, si malade. Il finira malgré tout par se trouver des amis, se trouver une famille pour être heureux. Mais il repartira bientôt là-bas dans son refuge au milieu de tous ses amis.
F, 6ème, juin 2015


La joie
C’est une petite fille habillée de jaune, jaune comme le soleil, de petite taille, aux longs cheveux blonds. Elle est toujours souriante, elle habite à la campagne, face aux champs de blé. Elle est en CE1. Elle est toujours prête à sourire aux gens et à jouer avec eux. Quand elle est en classe, elle sourit, même si elle s’est trompée. Elle est prête à répondre aux questions, le sourire aux lèvres. Elle aime rester debout à regarder les autres jouer ou à regarder les champs de blé. On a envie de l’inviter chez soi, de lui donner un bon lit, de jouer avec elle. Mais elle ne restera pas longtemps, au petit matin quand vous regarderez si elle est toujours là, elle se sera envolée comme un oiseau. Elle sera accueillie par d’autres personnes à qui elle donnera le bonheur. Mais vous pouvez être sûr qu’elle reviendra vous voir …
V, 6ème, juin 2015


Un premier amour …

 

Mon premier amour est quelqu’un de fiable ; quand vous pleurez, elle s’assoit à côté de vous et vous regarde.
C’est une petite boule de poils, avec des yeux marron rieurs qui vous réchauffent le cœur. Ce sont ses mimiques si comiques qui vous font oublier tous vos malheurs. Ses attitudes capricieuses et ronchonnes vous rappellent à quel point vous l’aimez.
Je vis des moments inoubliables avec mon premier amour et chacun de ses mouvements ou mimiques sont immortalisés dans mon cœur : ces moments où assis dans l’herbe fraîchement coupée on se regarde, elle m’aide et je l’aide, c’est ma moitié. Ces moments de partage sont tout simplement magnifiques.
Quand je suis énervée, elle me calme et je me sens mieux. Quand elle ne va pas bien, je la rassure. Quand je la regarde, je suis hypnotisée par sa beauté et rassurée par sa chaleur. Je pense à un avenir plein de joies avec elle à mes côtés.
Alors je voudrais te dire à toi qui m’as apporté depuis ta naissance de l’amour pour ton espèce et des moments de joie, mais aussi des moments de peur, tu m’as aidée à grandir, à réfléchir, tu m’as appris à respecter les autres, je voudrais te dire, s’il te plaît, reste un grand enfant et ne pars pas. Tu es mon bonheur.
Mon premier amour est... mon chien
Élève de 4ème 2015




Mon premier amour est commun, tout ce qu’il y a de plus banal. Il y en a des milliers sur terre mais pour chaque personne il est particulier, unique. Il permet à chacun de laisser vagabonder son imagination, de se couper du monde extérieur. Il nous plonge dans une bulle : nous sommes les seuls à savoir ce qu’elle contient. Il permet certes de nous isoler mais aussi de rencontrer tant de personnes qui ont chacune des valeurs, des envies différentes qu’on a envie d’accompagner, d’épauler dans leur aventure. J’aimerais que cet objet continue de me faire rêver chaque fois que je l’ouvre, que je le vois. Mon premier amour est … le livre.

avril 2014. Julien, 4ème.


Mon premier amour a plusieurs couleurs, de magnifiques couleurs ; elle est faite de matières douces, râpeuses et est d’une beauté incroyable. Je lui parle de choses que personne ne pourrait comprendre, j’y découvre de nouvelles choses. Elle me fait ressentir de l’aventure, j’explore en elle. J’imaginais que je pourrais rester des milliers d’années avec elle. Quand je suis triste, je vais la voir et elle me remonte le moral. Mon premier amour est la forêt.
mai 2014. Camille, 6ème

 
Mon premier amour est le travail à l'extérieur !
 
Lorsque je vois les gens travailler dehors, j'aimerais les aider, jardiner...
Et je vois les gens qui manipulent la mini-pelle, les gens qui plantent des fleurs. Ils montent des cabanons avec le télesco ou tondent la pelouse. Ils creusent les assainissements, ils font du terrassement et ils mettent de l'enrobé.
L'année dernière, ils sont venus chez moi et je les ai aider à planter, poser de la roche et aussi du pavé, semer de l'herbe. Je les ai aider à sabler en utilisant moi-même la mini-pelle. J'adore ça. Je suis fier de conduire seul la mini-pelle et faire les travaux d'extérieur.
Et je pense que ce sera mon futur métier ! Lui et moi, on ne se quittera plus..
Quand j'étais petit, je voyais mon papy travailler dehors et j'allais toujours le voir. On portait des planches, on montait dans le tracteur pour aller pêcher. Mon papy remontait un gros poisson, du bar. On rentrait à la maison et le midi, on le mangeait. Après ce bon repas, j'allais planter des fleurs avec mon grand-père. Mon premier amour est le jardinage, le bricolage, les travaux avec les engins !    mars 2015 Paul, 6ème.

Mon premier amour est parfois doux, parfois râpeux. Il me fait voyager dans des pays merveilleux. Ses couleurs sont chatoyantes . Quand il a peur, j’ai peur avec lui. Son odeur est celle de l’aventure. Il me fait vivre des péripéties passionnantes. Quand il pleut, je me précipite vers lui et quand je suis triste, il me réconforte. Avec lui, parfois je pleure ou je ris, parfois je suis interloquée. A l’avenir, il m’apportera encore plus de richesses, il m’apportera du savoir. Grâce à lui, j’ai appris que même lorsqu’on est triste, il y a toujours une part de joie en nous.
Mon premier amour est … le livre.
Élève de 6ème 2015

La rencontre amoureuse...


La rencontre entre le crayon de bois et la gomme

Toi je t’aimais, je t’aimais, je t’aimais et je t’aimerai toujours.
Toi qui effaçais mes coups de crayon ratés, toi qui effaceras toutes les mauvaises choses que je ferai. Toi qui me tiens compagnie dans n’importe quelle trousse, toi qui me tiendras compagnie dans toutes les boîtes imaginables. Toi et moi nous avons fait de merveilleuses choses, toi et moi nous ferons de merveilleuses choses. Tous les objets comme moi ont un partenaire comme toi, mais toi tu es la meilleure et tu resteras la meilleure.
Après, j’ai tout aimé : ces 400 coups que nous avons faits ensemble. Sans toi je ne suis rien, sans moi tu n’es rien.
Et puis, bien sûr, j’ai détesté quand, croyant bien faire, tu as effacé ce beau dessin que j’avais dessiné. Je n’ai pas réussi à le refaire, alors je suis rentré dans une énorme colère sans pouvoir m’arrêter. Je suis resté comme cela deux semaines sans te parler, sans que tu me parles. Je ne dessinais plus et toi, tu ne gommais plus.
Aujourd’hui quand j’y pense, je me dis que je me suis fait d’autres amis : il y a Bob, un taille-crayon farceur, Martine, la trousse têtue, Marcel, qui repasse mes dessins en noir pour qu’ils aient plus d’allure et aussi bien sûr toute la compagnie des crayons de couleur : le bleu coquin, le jaune qui ne cesse de s’appliquer et le rouge, toujours en colère.

juin 2014

Mots posés...


L’ECOLE
L’école est comme une autre maison, une autre raison …
A l’école, j’ai des tas d’amis,
Avec qui je parle, avec qui je ris…
Mais c’est aussi un monde de magie …
Le soleil est là, que l’on joue, rie ou écrive
Et maintenant je reviens chez moi
J’y retournerai dans mon monde à moi
2015


Celui qui-Celle qui

CELUI QUI …

Il est celui qui s’endormait en cours et qu’on laissait dormir. Les cheveux blonds , toujours en bataille, il menaçait de se tuer si on chantait du Zaz. Il était mauvais perdant et adorait enquiquiner les autres. Un premier avril, il avait offert un bonbon à la maîtresse, mais devant son refus, il avait dû le manger lui-même. C’était un bonbon au piment. Il adorait jouer à « loup touche-touche » et laisser couler le sable doux entre ses doigts. Il n’était pas très énergique, il marchait toujours lentement. Il se faisait réprimander à la place de Paul. Quand on disait « 20 centimes », il relevait brusquement la tête, croyant qu’on s’adressait à lui.
2015 Une élève de 4ème


 


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