Atelier d'écriture 2016

Chère Imagination,
Tu dois être bien étonnée que je t’écrive aujourd’hui ;  ça fait longtemps qu’on se connaît toutes les deux …
Déjà quand j’étais petite, tu me faisais rêver de sorciers et de contes de fées. Tu me faisais penser à un monde merveilleux où la gentillesse pousserait comme une fleur.
Puis j’ai grandi loin de ces utopies, tout en gardant en tête mes rêves d’enfant voyageant les cheveux au vent.
Aujourd’hui tu es toujours à mes côtés, pour écrire ce poème encore tu m’inspires et jusqu’à mon dernier soupir tu seras là.
Je te demande simplement de ne pas changer, de rester folle et de remplir ma tête de bonheur.
Cordialement
La Directrice

(une élève de 4^ème)

 JE ME SOUVIENS …
Je me souviens de l’Ile de la Réunion … L’eau claire de la mer, ce volcan magnifique.
Je me souviens de mes amies exceptionnelles, les sept plus belles années de ma vie. Je me
souviens aussi de m’être plainte de la chaleur, ce que je ne ferai jamais plus.
Je me souviens du sable chaud sous mes pieds.
C’est une chose que je n’oublierai jamais …
I.V , Classe  de 4eme

LA RENCONTRE ENTRE LA FLAMME ET LA GOUTTE D’EAU
Toi je t’aimais, je t’aimais, je t’aimais …
J’aimais ta lumière rassurante, ta protection contre les ombres…
Ce baiser mortel qu’étaient tes flammes si près de moi. Ta présence me tuait à petit feu, mais tout
cela m’importait  peu.
J’ai aimé lorsque tu me protégeais des poulets qui  voulaient me boire, que tu éclairais la nuit noire
et froide.
Bien sûr j’ai détesté lorsque, voulant te tenir la main, mon bras disparut.
Je t’ai détestée aussi lorsque je me rendis compte que je rétrécissais, mais il était trop tard et c’est
ainsi que je suis morte.
Aujourd’hui quand j’y pense, je me dis que tu me manques, toi ma flamme. Le nouvel ami qui m’a
accueillie, la flaque d’eau, est bien trop calme. Je ne cesse de trembler lorsque j’aperçois un poulet
venir me boire, lorsque les ombres planent au-dessus de moi.
 Je n’ai qu’une envie : retrouver ma flamme, quitte à mourir une deuxième et dernière fois.
Clémentine, 4e1

LA VIE ET LA MORT
Toi je t’aimais
Je t’aimais
Je t’aimais
Il y avait quelque chose de magnifique et
d’indescriptible chez toi, comme quelque chose qui
nous faisait nous ressembler malgré nos  différences.
Tu étais admirable, les hommes t’aimaient plus que
l’argent et le pouvoir.
Tu étais toute la beauté de ce monde en un seul mot
et j’ai aimé la façon que tu avais de faire sourire les 
gens. J’ai aimé aussi quand tu rayonnais parmi les
défaites.
Bien sûr, j’ai détesté  quand tu  décidais à ma place,
que tu laissais vivre des criminels. J’ai détesté l’amour
que tu avais pour tous les hommes, même ceux que la
terre entière haïssait.
Aujourd’hui quand j’y pense, je me dis que nous
sommes l’équilibre parfait pour le ciel et la terre. Et
que notre amitié durera encore à travers les siècles …
Eloïse, 4eme  1